Le Papillon d'Or par Stéphanie Crayencour Spiritualité En 1 Mot

Le Papillon d’Or
par Stéphanie Crayencour

Spiritualité

19 décembre 2024

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Stéphanie Crayencour partage ses réflexions et ses expériences intimes sur la vie, la mort et la spiritualité suite au décès de son frère. À travers ses rencontres de scientifiques, psychologues, philosophes et autres personnalités de renom, l’autrice enrichit notre compréhension des liens invisibles qui unissent les êtres. Un passionnant voyage dans l’invisible et l’inexpliqué.

 

« Qu’il doit être doux pour les morts d’être toujours dans les cœurs des vivants sur cette terre. Ces êtres d’exception qui nous marquent à vie. »

 

Stéphanie Crayencour

Le Papillon d'Or par Stéphanie Crayencour En 1 Mot

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J’aime bien – J’aime moins

 

Le Papillon d’Or… le titre m’a immédiatement séduite, évoquant les animaux totem auxquels je suis profondément liée !

Et c’est une belle découverte, en particulier grâce aux personnalités interviewées que je ne connaissais pas pour la plupart. Leur diversité, tant sur le plan des parcours que des domaines d’expertise, ajoute une richesse multidisciplinaire qui m’a beaucoup plu. Le format de l’ouvrage, constitué d’interviews, permet d’explorer des idées variées, souvent passionnantes, et d’entrer dans les coulisses de personnalités hors du commun.

Stéphanie Crayencour livre avec courage ses propres expériences hors du commun. Elle aborde des thèmes qui, malgré l’abondance de preuves et de témoignages, restent encore trop souvent cantonnés au rang de croyances et de superstitions dans nos sociétés « rationalistes ».

Dans cette enquête et compilation d’opinions – par ailleurs très bien ficelée -, il m’a juste manqué la réflexion personnelle de l’autrice, avec une thèse qui lui est propre.

Description de l’éditeur (animae 2024)

 

Au-delà des mystères de la mort, ce livre est un hymne à la vie. Stéphanie Crayencour nous entraîne dans un passionnant voyage dans l’invisible à travers l’inexpliqué, l’espace-temps, l’initiation, l’alchimie, les rituels et les mythes.

« En plein tournage, ma respiration s’accélère, devient haletante, irrégulière… Je ressens l’envie soudaine et irrépressible de mourir. À des centaines de kilomètres de là, mon frère Max est en train de mettre fin à ses jours. »

Peu de temps après, Stéphanie le sent pourtant près d’elle. Il l’entoure d’amour, lui envoie des visions et la visite dans ses rêves. Un dialogue s’instaure, ponctué de messages, d’apparitions, de synchronicités, d’incursions dans d’autres réalités…

S’enchaînent alors des questionnements en cascade, des recherches sur la mort et l’au-delà. Sur les traces de son arrière-grand-tante Marguerite Yourcenar, explorant les grandes questions métaphysiques, elle part à la rencontre de pionniers de ces investigations, tels que Stéphane Allix, Philippe Guillemant, Olivier Chambon, Catherine Henry-Plessier ou encore Pierre-Yves Albrecht.

Cette aventure poignante remettra en cause toutes ses croyances, convictions et perceptions de la réalité.

Messages clés « en 1 mot »

 

1. Explorer le lien entre vivants et défunts

 

Dans cet ouvrage empreint d’introspection et de profondeur, Stéphanie Crayencour partage sa quête spirituelle née de la perte de son frère Maxime. Elle y explore avec sensibilité comment les vivants peuvent jouer un rôle dans le cheminement des défunts. À travers des témoignages poignants et des réflexions universelles sur la mort et l’au-delà, elle nous rappelle que la connexion avec ceux qui nous quittent ne disparaît pas avec leur départ physique. Au contraire, l’autrice nous invite à revisiter notre relation avec les défunts, une relation qui, loin d’être figée, peut enrichir et transformer notre propre expérience de vie.

 

2. Plonger dans les états non ordinaires de conscience

 

Stéphanie Crayencour nous emmène ensuite à la découverte des États Non Ordinaires de Conscience (ENOC), ces moments singuliers où nos perceptions s’élargissent au-delà des limites habituelles de la réalité. S’appuyant sur ses expériences personnelles, elle aborde des phénomènes tels que la clairaudience et la clairvoyance. Ces états, souvent perçus comme énigmatiques, offrent une fenêtre sur des réalités qui échappent à notre logique rationnelle. Avec une grande délicatesse, l’autrice ouvre ainsi un champ de réflexion sur la richesse et la complexité de nos perceptions humaines, et leur rôle dans notre compréhension du monde spirituel.

 

3. La conscience et la non-localité en physique quantique

 

En intégrant des concepts fascinants issus de la physique quantique, Stéphanie Crayencour met en lumière l’idée de non-localité pour explorer une vision élargie de la conscience. Selon ce principe, la conscience ne serait pas limitée par les frontières du corps physique, mais pourrait transcender les distances et s’inscrire dans un réseau d’interconnexions subtiles. À travers des exemples saisissants de connexions entre individus, même séparés par des milliers de kilomètres, elle montre comment la non-localité remet en question notre compréhension classique de l’espace et du temps. Cette réflexion nourrit une méditation profonde sur la nature de la conscience, les mystères de l’univers, et ces dimensions spirituelles souvent insaisissables mais pourtant si proches de nous.

Table des matières du Papillon d’Or

 

Partie 1 : Autour de la mort

  1. L’onde de choc – Ou l’impossible réalité
    2. Éveil à l’inconnu – Une plongée dans une autre réalité
    3. Les corps – Du microcosme au macrocosme
    4. Les rituels – Ponts entre visible et invisible

 

Partie 2 : L’au-delà et la connexion

  1. L’Égypte – La géographie sacrée de l’au-delà
    6. Le passage – D’un monde à l’autre
    7. L’au-delà – Du tangible à l’intangible
    8. La connexion – Ou le dialogue avec le Ciel
    9. Le médium – L’interprète de l’au-delà
    10. L’espace-temps – Une affaire de conscience
    11. La physique quantique – Une impossible réalité
    12. Le bas astral – Ou la face sombre de l’invisible

 

Partie 3 : La mort symbolique, vers une mutation

  1. L’initiation – Ou la mort symbolique
    14. L’alchimie – Ou la mort transmutée en immortalité
    15. Les mythes – Un invisible signifiant

 

Partie 4 : Un nouveau regard vers le réenchantement

  1. La philosophie – Ou l’amour de la sagesse
    17. Le beau – Déploiement de l’âme
    18. Le silence et le son – Des portes vers l’infini
    19. Les autres règnes – Nos frères et nos sœurs
    20. L’utopie – La réalité de demain ?

Messages clés par chapitre

 

PARTIE 1 : AUTOUR DE LA MORT

 

1/20 – L’onde de choc ou l’impossible réalité

 

« En plein tournage, ma respiration s’accélère, devient haletante, irrégulière… Je ressens l’envie soudaine et irrépressible de mourir. À des centaines de kilomètres de là, mon frère Max est en train de mettre fin à ses jours. »

Stéphanie Crayencour décrit le traumatisme initial de la perte de son frère Maxime et les premières expériences troublantes qui l’ont poussée à s’interroger sur la nature de la mort.

 

2/20 – Éveil à l’inconnu – une plongée dans une autre réalité

 

 

Nos sociétés sont construites sur deux choses qui n’existent pas : l’argent et le temps.

Olivier Sire

Professeur de biophysique à l’université Bretagne-Sud

L’autrice du Papillon d’Or s’interroge sur les États Non Ordinaires de Conscience (ENOC), tels que la clairaudience, la clairvoyance, les rêves lucides, la vision, la transe, le voyage hors du corps, l’autohypnose, le voyage astral, et la perception physique non ordinaire. Elle cherche à comprendre ces phénomènes et à les analyser sous un angle scientifique et critique, dans l’espoir de redéfinir notre perception de la vie et de la mort. Stéphanie Crayencour enrichit son récit personnel des perspectives d’experts rencontrés au cours de son exploration. Elle voit également sa démarche comme une continuation de l’œuvre inachevée de son frère, qui était lui-même familier des ENOC. Selon elle, ces expériences ouvrent un champ d’exploration des possibles, capable d’enrichir notre esprit et de nous éveiller à notre connexion universelle.

 

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L’ECO (État Ordinaire de Conscience) consiste à regarder toujours le même programme relativement peu varié sur la même chaîne de télévision. L’ENOC (État Non Ordinaire de Conscience) revient à faire défiler le lecteur de programmes et découvrir d’autres émissions, parfois « extra-ordinaires ».

Michel Nachez

Docteur en ethno-anthropologie et professeur à l’université de Strasbourg

3/20 – Les corps – Du microcosme au macrocosme

 

Ce n’est pas le corps physique qui subsiste après la mort, mais un autre type de corps — souvent appelé « corps de gloire », « corps subtil » ou « corps astral » — qui persiste selon diverses traditions spirituelles.

Jean Vaysse, disciple de Georges Gurdjieff, souligne que l’humanité vit souvent dans un état hypnotique de « sommeil éveillé », et il insiste sur l’importance d’éveiller la conscience pour développer nos corps spirituels.

Inspirée par Jean-Yves Leloup, Stéphanie s’interroge sur la nature de son corps et de ses mémoires. Elle cherche à comprendre ce qui meurt et ce qui perdure. La mémoire humaine serait-elle un réservoir qui, après la mort, se connecterait à l’inconscient collectif cher à Jung ? Si tel est le cas, un « grand ménage » serait-il nécessaire pour accéder à cette mémoire ?

Selon Catherine Maillard et Patrice Van Eersel, nous portons l’histoire de notre lignée, et les mémoires familiales influencent nos comportements et nos choix de vie.

Lire aussi le résumé La Source Noire par Patrice Van Eersel

Véronique Brousse, spécialiste en mémoire cellulaire, affirme que nos cellules possèdent leur propre conscience et que les maladies peuvent être le reflet de mémoires non résolues, qui doivent être comprises pour favoriser la guérison.

Le corps humain est bien plus que de la biologie : il est un espace de lumière, d’énergie et de vibration, fusionnant l’invisible et le visible.

 

Si la maladie arrive, c’est pour raconter quelque chose à la personne de son histoire qu’elle a besoin de comprendre et de dépasser. Et ce n’est pas avec les médicaments mais avec l’intention du cœur qu’il faut aller voir ce dont le corps a besoin pour être en paix et en bonne santé.

Jeanne Ayache

Physicienne

4/20 – Les rituels – Ponts entre visible et invisible

 

Dans de nombreuses cultures en Afrique, Asie et Océanie, la mort est envisagée non comme une fin, mais comme une transition vers une autre existence. Ces civilisations célèbrent cette traversée par des rituels riches et festifs, qui témoignent d’une compréhension de la mort comme un passage sacré, essentiel pour les vivants comme pour les défunts.

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Inspirée par ses recherches, l’autrice raconte comment sa famille a élaboré des rituels uniques pour honorer Max. Ces gestes intimes – bougies, encens, mantras – ont créé un espace où se tisse un lien avec l’âme du défunt. Le rituel de l’Archer, mis au point par le docteur en anthropologie et philosophe Pierre-Yves Albrecht, a été central dans le deuil familial, nourrissant la continuité des liens familiaux. Chaque anniversaire (de naissance et de mort) de Max est l’occasion de raviver sa mémoire et de ressentir sa présence, de maintenir vivants les liens entre les mondes visibles et invisibles.

PARTIE 2 : L’AU-DELÀ ET LA CONNEXION

 

5/20 – L’Égypte – La géographie sacrée de l’au-delà

 

L’Égypte antique possède une profonde connaissance du voyage de l’âme après la mort. Pour les Égyptiens, la mort physique est un changement d’état, un passage vers des mondes invisibles, plutôt qu’une fin, permettant à l’âme de poursuivre son chemin avec une continuité de la vie.

Le mythe d’Osiris, qui représente la mort et la résurrection, illustre le cycle de la mort et de la renaissance, et se retrouve dans d’autres traditions spirituelles. Dans le jugement après la mort, le cœur est pesé sur une balance qui porte, sur l’autre plateau, la plume d’autruche de la déesse Maât de la Justesse et de l’Harmonie cosmique, symbole de l’équilibre parfait.

Le corps physique, si peu honoré dans certaines religions, était important pour les Égyptiens, et même indispensable pour la vie dans l’au-delà. C’était à leurs yeux le temple et le support de l’âme. Il fallait donc en prendre grand soin, plutôt que de le dénigrer.

 

 

Pour les Égyptiens, la vie perdure donc, la conscience perdure. Ils représentaient le moment de la mort comme le moment où l’on entrait dans l’éternité.
En Occident, nous avons tendance à envisager l’éternité sous la forme d’une durée, mais on peut l’envisager aussi comme un moment accompli, où tout est réconcilié, où tout est fait, tout est unifié. C’est cela aussi l’éternité.

Thierry Janssen

Chirurgien, psychothérapeute et fondateur de l'Ecole de la Posture Juste

6/20 – Le passage – D’un monde à l’autre

 

Stéphanie Crayencour perçoit des signes de son frère décédé, ce qui renforce ses convictions concernant la continuité de la vie après la mort. Ses lectures sur le sujet, notamment celles de médecins et de scientifiques, confirment l’idée que la vie continue au-delà de la mort et valident les expériences qu’elle a vécues avec son frère.

Éric Dudoit, psychologue clinicien en soins palliatifs, considère la mort comme sacrée et croit en l’existence de passeurs d’âmes de l’autre côté, comparables à des sage-femmes. Il insiste sur l’importance d’être entouré de proches lors du passage vers la mort, qui, selon lui, devrait être intégrée dans les rituels de la vie avec plus de sacralité, plutôt que d’être abordée comme un sujet tabou.

Lire aussi le résumé Vivre avec la mort et les mourants par le Docteur Elisabeth Kübler-Ross

 

J’ai réellement accompagné un malade dans son passage vers la mort, dans cet espace entre deux mondes où le défunt est accueilli avec amour par ses proches. C’était comme un « sas de rêve », cet endroit où les âmes se rejoignent et font une pause après leur départ de la Terre. Ce ne sont pas des lieux imaginaires, flous ou évanescents, mais des espaces réels, concrets, qui vibrent simplement différemment des pulsations de notre univers habituel. 

Éric Dudoit

Psychologue clinicien travaillant en soins palliatifs

Jean Prieur affirme que l’âme du défunt traverse différentes phases de purification après la mort, ce qui contredit l’idée que tous accèdent immédiatement à la lumière. Selon lui, la notion de « jugement » est davantage une forme d’autocritique, où le défunt évalue sa vie avec une clarté aiguë. Les écrits de Prieur soulignent également l’importance d’accompagner les défunts avec des pensées et prières, en insistant sur le fait que les liens affectifs persistent au-delà de la mort.

7/20 – L’au-delà – Du tangible à l’intangible

 

La mort devrait se préparer des mois à l’avance. Si nous étions plus conscients, nous pourrions la sentir venir, parce qu’il y a en nous une dimension subtile qui nous prépare à ce départ quand bien même il s’agirait d’un accident, et même dans le cas d’un suicide. J’ai reçu des milliers de témoignages qui me permettent d’avancer cela.

Stéphane Allix

Ecrivain, journaliste et réalisateur

Le mystère de l’au-delà ne se réduit pas à une vision simpliste de ce qui advient après la mort. Il ouvre une porte vers une réalité plus vaste, une compréhension qui dépasse les perceptions ordinaires et les limitations de notre quotidien. Stéphane Allix, écrivain et explorateur de l’invisible, partage cette quête de vérité universelle, nourrie par ses expériences personnelles et ses recherches approfondies sur les états modifiés de conscience.

Lorsque son frère décède, Stéphane Allix se retrouve plongé dans une confusion profonde, remettant en question les certitudes matérielles. Cette perte devient le point de départ d’une enquête qui bouleverse sa compréhension de la conscience et de la mort. S’appuyant sur des témoignages d’expériences de mort imminente, il remet en cause le dogme selon lequel la conscience serait simplement le produit de l’activité cérébrale.

Ses découvertes révèlent une vérité apaisante : la vie ne se termine pas avec la mort. La conscience, libérée du corps, poursuit un voyage qui apaise les peurs et redéfinit le sens même de l’existence. La mort, loin d’être une fin, apparaît comme une métamorphose, un passage où l’âme conserve ses caractéristiques et ses failles, influençant ainsi sa trajectoire dans l’au-delà.

Le deuil n’est pas une séparation définitive, mais un dialogue continu. L’amour crée un lien indestructible entre ceux qui sont partis et ceux qui restent. La frontière entre le visible et l’invisible se dissout, révélant une réalité dans laquelle les consciences interagissent, formant une communauté intemporelle.

 

Le processus de deuil ne consiste pas à oublier le mort, mais à élaborer une nouvelle relation en « partenariat » avec lui. Il y a co-évolution entre ceux qui sont dans le ciel et ceux qui restent sur terre, et le fil qui les relie est l’amour.

Stéphane Allix

Ecrivain, journaliste et réalisateur

Ainsi, l’au-delà n’est pas un lieu étranger, mais une dimension où la conscience collective et individuelle se mêle. Cet échange dépasse les frontières de la perception ordinaire, ouvrant des voies de communication insoupçonnées, notamment à travers les rêves.

Les états modifiés de conscience, qu’ils soient naturels ou induits, constituent des outils permettant de transcender la réalité ordinaire :

Les rêves, véritables fenêtres vers des réalités parallèles, offrent la possibilité d’entrer en contact avec les défunts ou de recevoir des messages spirituels. Les cultures anciennes pratiquaient l’incubation des rêves, une méthode destinée à guider l’esprit vers des révélations ou des guérisons.

Les psychédéliques, défendus par Olivier Chambon, offrent une autre voie d’exploration. Dans un cadre sacré, ces substances ouvrent l’accès à des niveaux de conscience plus élevés, favorisant la guérison émotionnelle et la connexion à une conscience universelle.

8/20 – La connexion – Ou le dialogue avec le Ciel

La mort, souvent perçue comme une fin, révèle, à travers diverses expériences, un autre visage : celui d’un passage empreint de lumière et de connexion. En 1975, le Dr Raymond Moody, dans La Vie après la vie, donne un nom aux NDE (Near-Death Experiences ou Expériences de Mort Imminente). Ces témoignages, recueillis lors d’arrêts cardiaques, décrivent un voyage apaisant : un tunnel lumineux, une revue de vie, et des rencontres avec des êtres bienveillants. Ces récits transforment la peur de mourir en une sérénité profonde.

Dans les soins palliatifs, les ELV (Expériences de Fin de Vie) sont fréquentes. Des mourants aperçoivent leurs proches disparus venus les guider, suscitant paix et joie. Ces manifestations, appuyées par des soignants, montrent une continuité entre les mondes. Les ADC (After Death Communication) ou contacts avec les défunts prolongent ce lien. Sous forme de rêves, visions ou sensations, les vivants rapportent la présence tangible de leurs êtres chers.

L’autrice, après la perte de son frère Max, ressent intensément cette connexion. Une densité dans l’espace, des messages d’amour transmis par l’esprit, ou encore une caresse subtile lors d’un rituel traduisent cette proximité spirituelle. Des phénomènes concrets, comme des objets déplacés ou des synchronicités frappantes, renforcent ces contacts. Les visions lumineuses de Max révèlent une existence paisible et radieuse au-delà de la vie.

Ces expériences partagent un message universel : les liens d’amour transcendent la mort. Les défunts, intégrés à un monde spirituel, communiquent pour apaiser et guider. Pourtant, cet échange demande équilibre et ancrage, rappelant que vivre pleinement reste essentiel, même sous l’ombre apaisante de l’au-delà.

 

Le Papillon d’Or

C’est à Florence, où m’entraînait une forte intuition, qu’une jolie histoire de contact a eu lieu avec Max. Un matin, il «  m’annonce  » que je vais recevoir, ce jour, un cadeau. Étrange… Je continue à visiter la ville avec mon ami sans plus me préoccuper de ce message, que par ailleurs j’oublie. Je me souviens néanmoins être passée le matin devant une bijouterie et avoir repéré une bague surmontée d’un papillon d’or. La journée passe. Nous visitons une église. Je prends la file d’attente et mon ami disparaît… Il revient quelques instants plus tard et me tend un petit cadeau en disant que c’est de la part de Max. J’ouvre, et que vois-je ? La bague surmontée d’un papillon d’or. Je suis émue aux larmes. Le papillon est souvent associé à l’âme et aux morts. Il est un symbole puissant –  vivant  !  – de métamorphose.

Stéphanie Crayencour

9/20 – Le médium – L’interprète de l’au-delà

Pierre Yonas est un médium passionné qui, depuis son enfance, est en contact avec des voix et des énergies spirituelles, un cadeau qu’il a d’abord ignoré avant de l’accepter pleinement. Yonas souligne que chacun possède une capacité innée à la médiumnité, souvent négligée à cause du formatage social qui éloigne les adultes du monde subtil. En revanche, les enfants sont naturellement connectés et capables de percevoir l’invisible, ce qui les rapproche de l’au-delà.

Il clarifie le rôle du médium, qui est celui d’un intermédiaire destiné à transmettre des messages des défunts, à la différence du voyant, dont la mission est de prédire l’avenir. Selon lui, chaque méthode spirituelle est une véritable science, nécessitant une étude approfondie et une connexion personnelle avec les esprits. Yonas aborde également la réincarnation, décrivant l’incarnation comme un acte de courage, souvent marqué par des souvenirs ou des stigmates d’anciennes vies.

La médiumnité requiert l’implication totale de l’individu, qui utilise tous ses sens pour capter des messages du monde spirituel. Des sensations telles que des odeurs, des voix ou des frissons peuvent ainsi être des signes de communication avec les défunts. Enfin, Yonas rappelle que notre mémoire spirituelle demeure présente, même si nous devons surmonter des défis personnels. La compréhension de notre mission spirituelle est essentielle, car nous avons choisi notre famille et notre parcours avant de revenir sur Terre.

10/20 – L’espace-temps – Une affaire de conscience

Philippe Guillemant, physicien explorant les liens entre conscience et réalité, postule que la conscience transcende le cerveau, s’intégrant dans une matrice universelle d’informations. L’intuition en devient un accès direct, et les synchronicités, des signes de cette interconnexion. 

Guillemant décrit un espace-temps flexible, offrant à la conscience le pouvoir d’influencer le futur et de réinterpréter le passé. L’idée de « double causalité » révèle que chaque instant présent est un portail vers des réalités alternatives. La narratrice partage des expériences transcendantales où elle entrevoit d’autres versions d’elle-même, confirmant cette conception d’un univers non linéaire.

Ces réflexions trouvent un écho dans les enseignements de Jocelin Morisson, qui tisse un pont entre science et spiritualité. Il montre comment les traditions anciennes pressentaient cette unité fondamentale de la réalité. Max, le frère disparu, incarne une quête spirituelle intense, ses visions de lumière et de transcendance renforçant le lien entre expérience personnelle et vérités universelles.

 

Si vous voulez trouver  les secrets de l’univers,  pensez en termes d’énergie,  de fréquence, d’information  et de vibration.

Nikola Tesla (1856-1943)

inventeur et ingénieur croate

11/20 – La physique quantique – Une impossible réalité

La physique quantique, vertigineuse et mystérieuse, est un chemin de réflexion sur la conscience, la réalité et la mort. Portée par des concepts fascinants, cette science redéfinit notre compréhension du monde. Jean Gayral, ingénieur devenu explorateur de l’esprit après une expérience de sortie de corps, éclaire la convergence entre univers physique et conscience humaine. Il évoque une réalité holographique où matière et énergie ne sont que des vibrations influencées par l’observateur.

L’univers, avec ses onze dimensions – quatre tangibles et sept vibratoires – rappelle des enseignements spirituels anciens. La non-localité, ce lien indissoluble entre deux particules malgré la distance, reflète les connexions invisibles entre êtres humains, soulignant que la conscience transcende les limites matérielles.

Emmanuel Randsford approfondit cette idée en décrivant la conscience comme un voyageur quantique, capable de parcourir l’univers et d’interagir avec des mémoires et des potentiels encore invisibles. La réalité elle-même, entre matière et spirituel, apparaît comme un champ de potentialités, où l’invisible révèle un sens plus vaste à l’existence.

Didier van Cauwelaert, écrivain explorant l’inconnu, illustre cette philosophie avec des récits de phénomènes surnaturels, comme celui de Rosemary Brown, inspirée par des esprits pour composer de la musique. Il invite à aborder l’invisible avec équilibre : scepticisme et émerveillement.

La physique quantique et les réflexions spirituelles se croisent pour offrir une nouvelle vision de la vie et de la mort. La vie, théâtre évolutif, s’ouvre sur une réalité vibrante où la mort n’est plus une fin, mais un passage vers d’autres possibles. Cette quête, entre science et spiritualité, nous appelle à embrasser l’inconnu et à réinterroger notre place dans le cosmos.

 

 

L’invisible est un trait d’union entre le réel et ses possibles. Il est indispensable à la bonne marche du monde : il donne cohérence et harmonie à  tout ce qui est. Sans lui, le monde marcherait sur la tête ! Il ne  pourrait tout simplement pas exister. L’invisible porte et révèle  le sens. Il est un ami qui peut éclairer notre chemin de vie.

Emmanuel Randsford

Épistémologue, ingénieur et statisticien, spécialisé dans la physique quantique

12/20 – Le bas astral – Ou la face sombre de l’invisible

Le bas astral, territoire méconnu et souvent redouté, est une dimension invisible peuplée non seulement d’êtres lumineux, mais aussi d’entités issues de pensées négatives comme la haine ou la jalousie. Ces énergies sombres, nourries par nos émotions destructrices, cohabitent avec des âmes errantes. Leur influence peut affecter notre santé mentale et physique, un aspect ignoré par une médecine occidentale focalisée sur des traitements matériels.

Jacques Mabit, médecin et chaman péruvien, explore cette réalité à travers son centre de soins basé sur l’ayahuasca. Il combine savoirs ancestraux et science moderne, insistant sur la nécessité de purification avant toute plongée dans l’invisible. Sans préparation, les explorations mystiques risquent d’être traumatisantes, surtout pour les esprits occidentaux, souvent déconnectés de la nature et des dimensions spirituelles.

Michel Nachez, anthropologue, rappelle les dangers des états modifiés de conscience. Le bas astral, bien qu’inconfortable, n’est pas une menace à fuir, mais un passage à traverser. Les traditions spirituelles, comme la Kabbale avec son Arbre des Sephiroth, offrent des cartes pour naviguer dans ces niveaux de conscience. Ces organigrammes universels reflètent les structures psychologiques et spirituelles de l’humanité.

Dans une perspective moderne, Nachez relie le monde invisible à nos mondes virtuels. Les technologies émergentes, comme l’intelligence artificielle, reflètent notre quête spirituelle et notre fascination pour l’immatériel. Deux voies se dessinent : celle de l’homme augmenté par la technologie et celle de l’homme en quête de sagesse intérieure.

 

Lire aussi L’introspection : voyage au cœur de soi

PARTIE 3 : LA MORT SYMBOLIQUE, VERS UNE MUTATION

 

13/20 – L’initiation – Ou la mort symbolique

 

L’initiation, rite ancien et universel, est une préparation à la mort symbolique, ce passage nécessaire avant la fin physique. À travers la pédagogie initiatique de Pierre-Yves Albrecht, l’initiation est explorée comme une métamorphose, une naissance à soi-même par le biais de rites de passage. Ces rituels, comme le tir à l’arc ou des nuits en pleine nature, invitent à affronter ses peurs, à transcender ses limites et à renforcer les liens familiaux.

L’initiation, longtemps centrale dans les cultures, ouvre l’accès à des niveaux plus profonds de conscience et d’être. Elle est comparée à des transitions naturelles : la graine mourant pour renaître, ou la chenille devenant papillon. Pourtant, la modernité, trop centrée sur les distractions matérielles, a déserté ces chemins, privant les jeunes des outils pour comprendre leur intériorité et éviter les crises identitaires.

Dans cette démarche, la solitude, la privation, et le soutien fraternel deviennent des éléments essentiels. Ce sont des épreuves qui rappellent que la croissance personnelle implique une douleur nécessaire, mais transformatrice. Albrecht critique l’absence de célébrations pour des étapes clés, comme les premières règles, et alerte sur la médicalisation de souffrances qui pourraient être des passages initiatiques naturels.

La vie elle-même devient alors le plus grand maître initiatique. Les crises, bien que souvent ignorées ou adoucies, sont des opportunités de transformation spirituelle. Pour l’autrice, la perte d’un être cher ou l’expérience de l’accouchement incarnent ces initiations informelles, révélant une dimension sacrée au cœur des épreuves humaines.

 

Esquivée, l’initiation qui avait pour  objectif de faire vivre la fantastique aventure du voyage intérieur, où les climats et les topographies de l’être se dévoilent  peu à peu, fait place aujourd’hui à un sédentarisme de l’âme, dans lequel celle-ci s’ensommeille et oublie. Par compensation, les hommes, tels des mécaniques aveugles et désemparées, s’adonnent au voyage extérieur sous toutes ses formes, surfant tous azimuts et en toutes occasions sur une fine pellicule de l’être, oublieux des saveurs et des pulpes de son intériorité.

Pierre-Yves Albrecht

Philosophe et docteur en ethnologie

14/20 – L’alchimie – Ou la mort transmutée en immortalité

 

L’alchimie, science ancienne des transmutations, est bien plus qu’un art mystérieux : elle incarne un chemin initiatique, une quête philosophique et spirituelle vers la lumière. Dans sa recherche de sens face à la mort symbolique, l’autrice découvre que l’alchimie est une métaphore puissante de la transformation intérieure, visant à révéler l’esprit caché derrière la matière.

L’alchimiste, dans son laboratoire, œuvre à une double transformation : celle de la matière et de lui-même. En appliquant chaleur et processus chimique, il peut transformer du sable en verre, mais c’est dans cette métamorphose intérieure qu’il trouve la clé de l’or philosophique, symbole ultime de lumière et d’amour. Chaque expérience alchimique, bien qu’apparemment objective, reflète l’intention et la compétence de son auteur, faisant de l’expérimentateur lui-même un facteur décisif dans le résultat.

Inspirée par son frère Max et par son arrière-grand-tante, Marguerite Yourcenar, qui était à sa manière une alchimiste dans l’âme (elle a publié un livre intitulé L’Œuvre au noir !), l’autrice perçoit l’alchimie comme un chemin vers la renaissance, une manière d’apprivoiser l’ombre pour en extraire la lumière. Ce voyage intérieur ne se limite pas à des formules chimiques, mais exige une profonde introspection, une purification et une ouverture à l’amour universel. L’or des alchimistes devient alors une allégorie : l’atteinte d’un état de plénitude où matière et esprit s’unissent.

15/20 – Les mythes – Un invisible signifiant

 

Les mythes, reflets intemporels de l’âme humaine, dévoilent des vérités universelles en tissant poésie et symboles. Là où le Logos, langage rationnel et conceptuel, domine la société occidentale, le Mythos s’épanouit dans l’intangible, offrant un accès direct au mystère de l’existence. Ces récits ancestraux, souvent centrés sur la mort et les épreuves initiatiques des héros, deviennent des miroirs pour notre propre voyage intérieur, en résonance avec les pratiques d’initiation et d’alchimie.

Luc Bigé, docteur en biochimie et fondateur de l’Université du Symbole, réhabilite ce langage oublié. Il met en lumière la puissance des mythes comme voie de connaissance complémentaire à la science. Plus qu’une collection de récits anciens, ils sont les acteurs invisibles de l’inconscient collectif, présents au-delà du temps et de l’espace. À travers les archétypes qu’ils véhiculent, ces récits influencent nos pensées, nos croyances et notre perception du monde, bien souvent à notre insu.

Par exemple, le mythe de Prométhée, porteur de feu et de savoir, illustre les tensions entre progrès humain et équilibre environnemental, un écho frappant aux défis modernes. Le mythe des chevaliers de la Table ronde, cher à Max, incarne une quête initiatique intemporelle. Perceval, héros innocent et fougueux, prédestiné à devenir roi du Graal, symbolise la recherche spirituelle par l’épreuve du courage et de la foi.

 

Nous sommes aujourd’hui dans un processus de désenchantement croissant. Désenchantement voulant dire coupure progressive avec le monde du mystère, avec le monde magique, le monde du sens.

Luc Bigé

Docteur en biochimie, fondateur de l’Université du Symbole

PARTIE 4 : UN NOUVEAU REGARD VERS LE RÉENCHANTEMENT

 

16/20 – La philosophie – Ou l’amour de la sagesse

 

La philosophie, définie comme l’amour de la sagesse, est une quête éternelle de vérité et de compréhension du monde. Depuis l’Antiquité, elle invite chacun à s’interroger sur l’essence de l’existence et à cultiver une sagesse vivante. Max incarnait cette recherche mais se heurtait aux illusions de la société. En contraste, l’autrice privilégie une approche plus ancrée, où réflexion et action s’entrelacent.

Denis Marquet met en lumière une philosophie pratique et incarnée, fondée sur le dialogue et l’interaction, à l’image de la méthode socratique. Cette pratique, axée sur l’échange, favorise une évolution personnelle et collective, et porte l’espoir qu’une transformation mondiale puisse émerger si une masse critique d’individus adopte cette quête sincère de vérité. La pensée de Gandhi, qui nous invite à « incarner le changement que nous souhaitons voir dans le monde », résonne ici comme un appel à l’action philosophique.

L’influence de Rudolf Steiner, avec sa philosophie anthroposophique, enrichit cette réflexion en proposant une évolution spirituelle collective, transcendant les intérêts individuels. Il s’agit d’élever la conscience humaine pour contribuer à un monde plus harmonieux et éclairé.

 

Il y a des choses qu’on ne comprend pas tant qu’on ne les a pas remerciées. Il faut remercier d’abord pour comprendre. Merci à la vie, merci à la maladie, merci à ce qui nous fait mal, merci à ce qui nous fait du bien. Ce n’est que de cette façon seulement que l’on comprend les choses autrement.

Jean-Yves Leloup

Philosophe et théologien

17/20 – Le beau – Déploiement de l’âme

 

La beauté, tel un fil d’or tissé à travers les expériences humaines, s’offre à nous dans la poésie des rêves, la lumière vibrante, et la splendeur de la nature. François Cheng nous invite à percevoir cette omniprésence comme une invitation à interpréter, chacun selon son âme, le mystère d’un univers intentionnel. Pour lui, la beauté n’est pas fortuite ; elle incarne un écho d’une création divine, où l’homme, par son regard et ses actes, prolonge et magnifie cette œuvre première.

Au cœur de cette quête se dévoile une vérité profonde : la beauté authentique ne saurait être dissociée de la bonté. La splendeur véritable ne réside pas dans le paraître, mais dans l’âme éclairée par une bonté qui transcende et illumine. C’est en cela que réside la puissance transformatrice de la beauté : non seulement elle enchante et élève, mais elle a le pouvoir de façonner des sociétés plus justes, éveillant en chacun un émerveillement perdu.

Philosophes anciens et modernes enrichissent cette réflexion. Platon voit en la beauté et l’amour une réminiscence d’une perfection divine oubliée, un appel à s’élever au-delà du sensible. Plotin, quant à lui, compare l’âme humaine à un marbre brut, que le sculpteur façonne pour révéler une beauté intérieure insoupçonnée.

Ainsi, la beauté apparaît comme une force vivante, un dialogue entre le visible et l’invisible, entre l’homme et l’univers. Elle ne se contente pas de séduire ; elle transforme, elle guérit, et, par-dessus tout, elle nous rappelle notre part d’éternité dans l’éphémère.

18/20 – Le silence et le son – Des portes vers l’infini

 

Le silence et le son se révèlent être deux portes vers l’infini, oscillant entre le tangible et l’immatériel. Le silence, souvent perçu comme inquiétant, évoque pour l’auteure un lien profond avec l’éternité, comme lors d’une expérience dans le désert libyen, où elle ressentit la présence des disparus. Pourtant, loin d’être une fin, le silence est l’origine du son, matrice d’une vibration fondamentale.

Les traditions spirituelles et scientifiques convergent pour reconnaître au son un pouvoir créateur. Du Verbe chrétien au Nada Brahma tibétain, en passant par les transes chamaniques, le son façonne le réel. La science, avec Louis de Broglie et ses ondes de matière, ou Joël Sternheimer et ses « protéodies », explore l’idée que la musique influe sur la vie jusque dans notre corps.

Jean-Paul Dessy, compositeur et explorateur du silence, enseigne que ce dernier n’est pas absence mais profondeur, un espace intérieur où la musique agit comme un guide. Son œuvre, comme son Requiem, illustre ce dialogue entre silence et son, ouvrant des voies de réflexion et de transformation personnelle. Dessy voit le concert comme un rituel sacré, où la musique transcende les mots pour connecter l’âme à une dimension immatérielle.

Les vertus thérapeutiques de la musique se dessinent également. Psychorésonance, vibrations corporelles et souvenirs sonores fœtaux témoignent de son impact profond sur notre bien-être. Anthony Doux et d’autres experts imaginent une médecine future vibratoire, où le son, plus que le chimique, guérirait.

19/20 – Les autres règnes – Nos frères et nos sœurs

 

Les « autres règnes » invitent à un regard émerveillé sur l’intelligence et la sensibilité qui animent la nature. Des expériences troublantes révèlent que les plantes, loin d’être de simples organismes passifs, réagissent émotionnellement à leur environnement. Dans une serre du Wisconsin, la « mémoire » d’une plante a permis d’identifier un meurtrier, défiant notre compréhension des frontières entre le vivant et l’immatériel.

Jean Thoby, spécialiste des végétaux, souligne cette intelligence insoupçonnée, plaidant pour une réconciliation entre l’homme et la nature. Il prédit un avenir où la connaissance des plantes influencera des disciplines variées, de la médecine à la climatologie, dessinant ainsi une nouvelle alliance avec le vivant.

Les interactions subtiles entre les règnes enrichissent cette réflexion. Les herbes, par exemple, s’adaptent aux moutons, développant des stratégies pour prospérer tout en se défendant du surpâturage. Cette symbiose montre comment les écosystèmes équilibrent croissance et survie, orchestrant une danse complexe entre animaux et végétaux.

Cependant, cette intelligence naturelle repose sur une fragile harmonie que l’humanité perturbe souvent par inconscience. Paul Spong, biologiste marin, appelle à une profonde révision éthique de notre rapport à la nature. Il en va de la survie non seulement des autres règnes, mais aussi de l’humanité elle-même.

Ce voyage dans les mystères du monde végétal et animal nous rappelle une vérité essentielle : tous les règnes de la vie sont intimement liés. Repenser notre place dans cet équilibre sacré est non seulement un devoir, mais aussi une clé pour construire un avenir où l’interconnexion du vivant est honorée et préservée.

20/20 – L’utopie – La réalité de demain ?

 

L’utopie, souvent perçue comme une chimère, s’éclaire ici d’une lumière nouvelle : non pas un rêve irréalisable, mais une vision concrète d’un avenir à bâtir. Ce « non-lieu » devient un espace de réflexion et d’espérance, à condition de dépasser le cadre de la conscience actuelle, comme le suggérait Albert Einstein. Pour transformer les défis contemporains, il faut élever notre regard, inventer de nouveaux chemins.

Des pionniers comme Guibert del Marmol incarnent cette dynamique. Qualifié d’utopiste, il a fait de sa propre traversée de la douleur une source de renouveau. Sa compréhension de l’épigénétique lui a révélé que nos comportements peuvent influencer nos gènes, illustrant la puissance de la transformation personnelle. Mais del Marmol ne s’arrête pas là : il rêve d’une économie régénératrice, où l’abondance partagée remplace la quête aveugle du profit. Dans ce modèle, l’humain et la nature sont au cœur des priorités, et chaque acteur y trouve une place juste.

Cependant, ce changement exige des leaders visionnaires, ces 3 à 5 % de rêveurs audacieux capables d’initier une dynamique collective. Leur inspiration peut gagner jusqu’à 20 % de la population, suffisamment pour amorcer une révolution sociale. Ainsi, l’utopie se dévoile comme une œuvre collective, ancrée dans des actions concrètes et une conscience élargie.

Portée par une économie au service du vivant, une compréhension accrue de nos capacités et une volonté de coopérer, l’utopie n’est plus un idéal inaccessible. Elle devient une boussole, un horizon commun, appelant chacun à prendre part à cette métamorphose. La réalité de demain se construit aujourd’hui, dans le courage d’imaginer et l’audace d’agir.

 

La vraie raison d’être d’une entreprise n’est pas la maximalisation du profit, mais la création de l’abondance partagée, exactement selon les principes de la permaculture. La question devrait être : comment est-ce que je mets en place un modèle économique qui génère de la valeur pour toutes les parties prenantes dans le respect de l’humain et dans le respect de l’environnement. Un dirigeant, un politicien, devrait avoir un parcours spirituel pour être cohérent et juste.

Guibert del Marmol

Ex-dirigeant d’entreprise, conseiller, auteur et conférencier

En conclusion du Papillon d’Or

 

Avec une plume chaleureuse et une grande ouverture d’esprit, Stéphanie Crayencour nous offre une exploration captivante de thématiques aussi intimes qu’universelles : la vie, la mort, la conscience, et les liens invisibles qui unissent les êtres au-delà des apparences. Elle nous invite à élargir nos horizons, à embrasser l’inconnu, et à trouver, dans ces réflexions, des clés pour mieux comprendre notre propre existence.

 

À propos de Stéphanie Crayencour

Stéphanie Crayencour En 1 Mot

Stéphanie Crayencour est une actrice belge, née dans une famille ouverte à la spiritualité. Après avoir perdu son frère, elle se questionne sans relâche sur l’invisible. Grâce à son podcast La fille de Gérald, elle tisse les liens entre science, conscience et spiritualité auprès de pionniers, chercheurs et philosophes. Le Papillon d’Or est son premier livre

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