Réincarnation Résumé En 1 Mot Lorsque j'étais quelqu'un d'autre par Stéphane Allix

Lorsque j’étais quelqu’un d’autre
par Stéphane Allix

Spiritualité – Société

1er avril 2025

5

Lors d’une retraite en Amazonie, Stéphane Allix vit une expérience troublante : il visualise avec une clarté saisissante un officier SS mourant, touché à la gorge, lors de la seconde guerre mondiale. Le nom de cet homme, Alexander Herrman, s’impose à lui. Or l’auteur découvre que cet homme a réellement existé ! Commence alors une enquête palpitante à travers l’Europe, où l’auteur reconstitue minutieusement la vie du soldat mort dont il est peut-être la réincarnation et tente de comprendre la nature de leur lien. 

 

« La guérison des vivants guérit les morts. »

 

Stéphane Allix

Réincarnation Lorsque j'étais quelqu'un d'autre par Stéphane Allix

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J’aime bien – J’aime moins

 

Ce témoignage autobiographique sur le thème de la réincarnation et des vies antérieures est littéralement captivant ! Avec beaucoup de courage, Stéphane Allix explore l’ombre, la culpabilité et la violence qui l’habitent à travers cette plongée dans une possible vie antérieure. Sa démarche journalistique rigoureuse, documentée par des recherches méticuleuses en Allemagne et en Russie, donne beaucoup de crédibilité et d’épaisseur à son récit. Les nombreux détails historiques et militaires peuvent par moments alourdir le rythme de la narration.

Résumé

(Mama Editions, édition spéciale 2024)

 

Lorsque j’étais quelqu’un d’autre nous plonge dans une expérience personnelle troublante et fascinante où l’auteur, Stéphane Allix, explore les mystères de la réincarnation suite à une vision inattendue survenue lors d’une retraite en Amazonie.

L’ouvrage séduit par sa sincérité et son approche rigoureuse. Allix détaille méticuleusement son enquête, croisant recherches historiques, archives militaires et témoignages pour vérifier les éléments de sa vision. La dimension journalistique et l’honnêteté intellectuelle de l’auteur font la force de ce récit, nous emmenant dans une quête de vérité aussi personnelle qu’universelle.

Le livre soulève des questions profondes sur notre rapport à la mémoire, à l’identité et à notre responsabilité face aux choix du passé. Comment accepter qu’une part de nous puisse avoir participé à l’horreur? Cette exploration de l’ombre et de la lumière donne au récit une profondeur philosophique captivante.

Messages clés « en 1 mot »

 

1. Existence d’une mémoire transgénérationnelle

 

Dans ce récit autobiographique captivant, Stéphane Allix nous invite à questionner la linéarité du temps et la nature de l’identité humaine. Il nous invite à considérer que nos âmes puissent porter les empreintes de vies antérieures, ouvrant la voie à une réflexion profonde sur la réincarnation. À travers sa recherche minutieuse sur Alexander Herrmann, il montre comment ces mémoires peuvent influencer notre existence actuelle, nos peurs et nos tendances comportementales. Son expérience suggère que nous ne sommes pas totalement déterminés par notre biographie présente, mais que nous portons peut-être en nous des fragments d’autres existences.

 

2. Affronter l’ombre personnelle

 

L’auteur se trouve confronté à une vérité dérangeante : la possibilité d’avoir été, dans une vie antérieure, un officier SS participant à l’un des régimes les plus abominables de l’histoire. Cette confrontation avec l’ombre devient le point de départ d’une réflexion sur notre capacité à porter en nous des parts contradictoires. Comment accepter qu’une partie de notre être ait pu participer à l’horreur ? Comment intégrer ces aspects sombres sans les rejeter ni s’y identifier totalement ? Cette exploration nous invite à regarder l’histoire de l’humanité non comme un récit extérieur, mais comme une expérience dont les échos résonnent encore en nous.

 

3. Guérir le passé par la conscience

 

La démarche de Stéphane Allix révèle comment la conscience peut transformer des mémoires douloureuses. En visitant les lieux où Alexander a vécu et est mort, en comprenant ses choix et ses souffrances, l’auteur opère une forme de réparation spirituelle. Cette réconciliation avec un passé troublé suggère que la conscience peut transcender le temps pour guérir des blessures anciennes, tant personnelles que collectives.

Table des matières de Lorsque j’étais quelqu’un d’autre

 

Chapitre 1 : Partir
Chapitre 2 : Solitude
Chapitre 3 : La rencontre
Chapitre 4 : Confirmation
Chapitre 5 : Une émotion imprévue
Chapitre 6 : Comprendre l’horreur
Chapitre 7 : Une souffrance ancienne
Chapitre 8 : Le spécialiste
Chapitre 9 : Le dossier militaire
Chapitre 10 : Le choc
Chapitre 11 : Pourquoi ?
Chapitre 12 : Chef de compagnie
Chapitre 13 : Le tir d’artillerie
Chapitre 14 : La photo
Chapitre 15 : Visite pyrénéenne
Chapitre 16 : Une piste
Chapitre 17 : Silence radio
Chapitre 18 : L’ange gardien et le guerrier
Chapitre 19 : Bad Arolsen
Chapitre 20 : Le petit-neveu de Luise
Chapitre 21 : Plauen
Chapitre 22 : Tempête
Chapitre 23 : Andréa et André
Chapitre 24 : Fulgurance
Chapitre 25 : Rêve
Chapitre 26 : Hitler accède au pouvoir
Chapitre 27 : Adolescence
Chapitre 28 : L’Ordre noir
Chapitre 29 : Dachau
Chapitre 30 : Tête de mort
Chapitre 31 : Médiums
Chapitre 32 : Coup de théâtre
Chapitre 33 : Des portes grandes ouvertes
Chapitre 34 : Einsatzgruppen
Chapitre 35 : Culpabilité
Chapitre 36 : Baltique
Chapitre 37 : La petite fille
Chapitre 38 : Effacement
Chapitre 39 : Saint-Pétersbourg
Chapitre 40 : Opération Barbarossa
Chapitre 41 : Valdaï
Chapitre 42 : Offensive sur Cholmy
Chapitre 43 : Contact
Chapitre 44 : Ordre de repli
Chapitre 45 : La forêt des âmes
Chapitre 46 : Corps-à-corps
Chapitre 47 : Il est là
Chapitre 48 : La mort
Chapitre 49 : La dernière aube
Chapitre 50 : Esprit
Chapitre 51 : La tombe
Chapitre 52 : Après
Épilogue

Messages clés par chapitre

 

Chapitres 1-3

 

Stéphane Allix commence une retraite spirituelle dans la forêt amazonienne et s’installe dans une cabane rudimentaire isolée du monde. Il pratique quotidiennement des exercices corporels et énergétiques qui révèlent ses tensions intérieures. Lors d’une méditation, il se voit soudain en officier SS mourant d’une blessure à la gorge pendant la Seconde Guerre mondiale. L’expérience est d’une intensité sidérante, avec des détails précis : il s’appelle Alexander Herrmann, il a 25 ans, c’est un Obersturmführer, le chiffre « 25 » est tatoué sur son avant-bras. Cette vision le bouleverse profondément.

 

Je suis subjugué et stupéfait par l’intensité de ce qui se passe.

Chapitres 4-6

De retour en France, Allix découvre avec stupeur qu’Alexander Herrmann, l’officier SS de sa vision, a réellement existé. D’abord sceptique, il approfondit ses recherches, commençant à envisager l’hypothèse troublante de la réincarnation. Lors d’une consultation avec une experte en feng shui, Marie-Pierre Dillenseger, il est submergé par une émotion inexplicable quand elle évoque le potentiel rédempteur de ceux qui ont côtoyé l’horreur. L’auteur relie cette expérience à sa fascination de longue date pour la guerre, lui qui est devenu reporter à 19 ans pour comprendre comment des humains peuvent commettre l’indicible.

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Chapitres 7-9

 

Lors d’une séance avec la guérisseuse Agnès Stevenin, l’auteur revit sa vision de l’officier SS quand elle évoque une « destruction gigantesque » d’une vie antérieure. Charles Trang, spécialiste de l’histoire militaire allemande, confirme l’existence d’Alexander Herrmann et révèle qu’il a été affecté à Dachau avant de mourir à 25 ans sur le front russe, comme dans la vision. L’auteur obtient ensuite le dossier militaire complet de 78 pages, découvrant notamment que l’officier était marié à Luise et commandait une compagnie.

Cette histoire me concerne. Il ne s’agit pas d’un accident. J’en ai l’intuition, plus forte chaque jour.

Chapitres 10-12

 

Avec l’aide de Charles Trang, Allix confirme qu’Alexander Herrmann est mort « touché par des éclats d’obus dans la poitrine et le cou », exactement comme dans sa vision. Cette correspondance stupéfiante le contraint à admettre l’existence d’un lien mystérieux avec cet homme. L’auteur s’interroge alors : est-il la réincarnation d’Alexander ? Pourquoi cette mémoire émerge-t-elle maintenant ? Il partage sa stupéfaction avec Trang en apprenant que l’officier SS commandait une compagnie dans la division Totenkopf (dont Charles Trang est le spécialiste français !). Cette nuit-là, Allix fait un rêve où il tue froidement un homme.

Chapitres 13-15

 

L’auteur apprend qu’Alexander avançait derrière des canons d’assaut avant sa mort, exactement comme dans sa vision, ce qui lui rappelle sa propre terreur vécue sous un tir d’artillerie en Afghanistan. La découverte de photos d’identité confirme que le visage d’Alexander correspond à celui de sa vision. Une synchronicité supplémentaire lui est révélée par une éditrice qui l’appelait systématiquement « Alexandre » par erreur. Lors d’une visite chez Charles Trang dans les Pyrénées, ils découvrent qu’Alexander est entré dans la SS à 16 ans et demi, en avril 1933, juste après l’arrivée de Hitler au pouvoir.

Je suis maintenant immergé dans l’histoire d’Alexander et il ne m’est plus possible de faire demi-tour. Je n’ai d’autre choix que d’aller au bout de cette confrontation. Comme un rendez-vous programmé de longue date avec l’Ordre noir, l’autre nom de la SS. Car cela en est un, un rendez-vous par-delà la mort, une rencontre désirée, née dans un autre espace-temps, mais qui dorénavant fait partie de ma vie et de celle de ma famille. Un rendez-vous avec un autre être — ou un autre moi-même ?

Chapitres 16-18

 

Ressentant un froid inexplicable qu’il attribué à la « présence » d’Alexander, l’auteur s’interroge sur leur connexion mystérieuse. Il découvre qu’un garage existe toujours à l’adresse de la famille Miller à Arolsen et tente de les contacter sans succès. Ses recherches auprès des Herrmann de Plauen restent également sans réponse, mais il trouve une photo d’Alexander en France en 1941. Une consultation avec Marie-Pierre Dillenseger lui suggère une hypothèse renversante: plutôt que d’être la réincarnation d’Alexander, il pourrait être son « ange gardien », partageant une même énergie de « guerrier ».

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Chapitres 19-21

 

Parti en Allemagne, Allix visite d’abord Bad Arolsen où il rencontre Gunther Dittmar, petit-neveu de Luise et propriétaire du garage familial Miller. Il apprend que Luise, décédée d’un cancer en 1975, s’est remariée deux fois après Alexander sans jamais avoir d’enfant. Déçu par le peu d’informations obtenues, il se rend ensuite à Plauen, ville natale d’Alexander. Envahi d’émotions, il découvre la maison familiale sur Bärenstraße mais ne parvient pas à y entrer. Une inexplicable tristesse l’envahit en parcourant cette rue chargée d’histoire.

Chapitres 22-24

 

À Plauen, l’auteur rencontre des difficultés dans sa recherche de la maison familiale d’Alexander. Une vieille dame refuse de le voir, le confondant avec un chasseur de nazis, révélant combien le passé reste douloureux en Allemagne. Heureusement, un couple vient à son aide: André, francophone, et Andréa, généalogiste, qui découvre qu’Alexander avait une nièce née en 1938. Ces synchronicités renforcent le questionnement de l’auteur sur la réincarnation et les liens entre passé et présent. En visitant la véritable maison d’enfance sur Neundorfer Straße, l’auteur est submergé d’émotions inexplicables et intuitivement attiré vers un autre bâtiment qu’il découvrira être le lieu de naissance d’Alexander.

 

Je vais retrouver la petite fille. J’en suis certain. Elle m’est apparue parce qu’elle est ce qui me rapproche d’Alexander. Elle est vivante.

Chapitre 25-27

 

L’auteur est tourmenté par des cauchemars récurrents où il exécute froidement des innocents, possiblement liés à l’émergence de « l’ombre » d’Alexander en lui. Son enquête, avec l’aide d’un couple allemand, replace l’histoire personnelle de l’officier dans le contexte de l’Allemagne des années 1930, établissant des parallèles inquiétants avec les dérives populistes actuelles. Il explore comment la réincarnation pourrait représenter un processus d’évolution de l’âme à travers différentes incarnations et expériences. Il découvre qu’Alexander, contraint d’abandonner ses études pour travailler comme commis d’usine pendant que son frère étudiait la médecine, a trouvé dans la SS une échappatoire et une perspective de carrière dans une Allemagne en crise.

 

Chapitre 28-30

 

Quittant Plauen, Stéphane découvre que son intuition s’affine, le guidant vers des lieux significatifs et lui révélant l’existence d’une nièce d’Alexander encore vivante. À Bad Tölz puis Dachau, il est profondément ébranlé en réalisant qu’Alexander y a suivi sa formation d’officier et effectué un stage en 1938. Cette confrontation avec l’horreur nazie lui permet de remettre en question sa conception de la réincarnation et de distinguer clairement sa propre identité de celle d’Alexander. De retour à Paris, il apprend que sa femme a consulté une médium qui a spontanément perçu « l’Allemand » en lui, confirmant leur mystérieux lien d’âme.

 

Un déclic s’est opéré dans la cour de Dachau.
Une rupture, le début de la guérison, de la libération finale.
De la dissociation entre moi et ces mémoires qui me collent.
Un processus qui s’achèvera dans quelques semaines, le 20 octobre
prochain, lorsque je me trouverai en Russie, à l’endroit où est mort Alexander. Je l’espère.

Chapitre 31-33

 

Pour approfondir sa recherche, Stéphane consulte quatre médiums qui, sans connaître son histoire, perçoivent dans la photo d’Alexander une connexion énergétique avec lui sans être nécessairement une réincarnation, évoquant « un homme qui chevauche deux époques ». Puis, Andréa retrouve la nièce d’Alexander, Marlène, née en 1938, que Stéphane identifie comme la petite fille de son rêve. Une rencontre est fixée pour le 2 octobre. Par une troublante synchronicité, Marlène avait elle-même récemment entamé des recherches sur cet oncle dont son père, prisonnier en Russie pendant la guerre, n’avait jamais parlé.

Chapitres 34-36

 

Les archives révèlent qu’Alexander a participé aux massacres de civils à Wloclawek et Bydgoszcz avec la SS-Totenkopfverbände. Face à cette horreur, Stéphane hésite à poursuivre son livre, avant de réaliser l’importance de raconter comment l’ombre peut habiter chacun. Cette découverte l’amène à une compréhension plus profonde de la réincarnation comme processus de guérison collective des traumatismes historiques. Il comprend que son rôle n’est pas de porter la culpabilité mais de transformer l’ombre en conscience. Arrivé à Wismar, ville de briques rouges sur la Baltique, il se prépare à rencontrer Marlène, tout en observant les troublants parallèles entre l’actualité politique et la montée historique du nazisme.

Chapitres 37-39

 

La rencontre avec Marlène et sa famille à Wismar est émouvante. Stéphane reconnaît immédiatement Alfred sur une photo, confirmant que Marlène est bien la petite fille de son rêve. Il apprend qu’Alexander était le fils préféré de sa mère, tandis qu’Alfred, prisonnier en Russie jusqu’en 1948, ne parlait jamais de son frère. Dans les albums photos rescapés des bombardements, Stéphane constate l’absence d’Alexander sur les photos de famille, peut-être détruites après-guerre car compromettantes. Arrivé à Saint-Pétersbourg, Stéphane lit sur les « terres de sang » où s’affrontèrent nazis et staliniens, préparant son voyage vers le lieu où Alexander mourut en 1941.

Alexander était un fils adoré. Un cadet choyé au sein d’une petite famille où semblait régner un climat de bienveillance et de respect. Avant que le désastre de la Seconde Guerre mondiale ne balaye leur destin et celui de dizaines de millions d’autres.

Chapitre 40-42

 

Stéphane reconstruit le parcours d’Alexander pendant l’opération Barbarossa : promu chef de section dans la division Totenkopf, il combat dans des conditions effroyables jusqu’à l’épuisement près de Demiansk en octobre 1941. Cette reconstruction minutieuse sert de toile de fond à sa quête personnelle sur la réincarnation et la persistance de la mémoire au-delà du temps. En Russie, l’auteur visite le cimetière allemand de Korpowo mais sent qu’Alexander n’y est pas. À Mirochny, il ressent une décharge physique à un endroit précis où des corps allemands seraient encore enterrés sous une maison. Le 17 octobre 1941, Alexander et ses hommes lancent une offensive vers Cholmy, faisant face à une résistance acharnée.

 

Chapitre 43-45

 

À Mirochny, Stéphane ressent une intense décharge physique à la sortie est du village. Des villageois confirment que des corps allemands ont été exhumés à cet endroit, mais d’autres resteraient sous une maison. Un pendule improvisé renforce son intuition qu’Alexander s’y trouve encore. Cette connexion intuitive renforce sa conviction sur le phénomène de réincarnation qu’il explore. Le récit éclaire parallèlement les derniers jours d’Alexander : le 19 octobre 1941, après des bombardements incessants, son bataillon décimé reçoit l’ordre d’attaquer vers Sukhaya Niva. Un an plus tard jour pour jour, Stéphane explore cette forêt givrée où il perçoit la présence d’âmes perdues de soldats.

 

À ma droite, la sortie du village [de Mirochny] et la première maison. Et devant mes pieds… le cadavre d’un chien viverrin. […] À vingt centimètres de ma chaussure. Mort depuis peu, sur le bord de la route, juste là. Juste à l’endroit où j’ai demandé à stopper. […] Je suis au bon endroit ! C’est là. C’est ici que je me libère. À cet endroit que commence la phase finale de ma guérison. Alexander est là.

Chapitres 46-48

 

À la veille de sa mort, le 19 octobre 1941, Alexander et la division Totenkopf affrontent une résistance soviétique acharnée dans des combats au corps-à-corps. Le lendemain matin, dirigeant sa compagnie vers Sukhaya Niva, il est touché au cou et s’effondre. Sa conscience oscille entre terreur et lumière tandis que son corps est transporté à Mirochny. Soixante-dix-sept ans plus tard jour pour jour, Stéphane pénètre sous la maison où repose Alexander, approchant sa sépulture jamais exhumée. Avant de partir, il murmure aux soldats enterrés: « Cherchez la lumière, elle est là pour chacun. »

 

Chapitres 49-52

 

Le 20 octobre 2018, jour anniversaire de la mort d’Alexander, Stéphane parcourt le chemin exact qu’emprunta l’officier. Figé à l’endroit précis où Alexander fut touché à 10h, il voit passer un avion comme un signe d’adieu. Plus tard, sous la maison de Mirochny, il se retrouve directement au-dessus de la tombe jamais exhumée et adresse une prière aux soldats enterrés. Au printemps suivant, à Plauen, la famille d’Alexander l’autorise à écrire ce livre. Stéphane ressent alors une libération complète du fardeau qui l’habitait.

combien de synchronicités durant ces mois ? Je ne les compte plus tellement elles ont été incroyablement présentes. Comme si tout faisait partie d’un même ensemble, d’une même partition, d’une chorégraphie précise et orchestrée. 

Épilogue

 

Stéphane conclut que cette expérience lui a permis d’identifier et de guérir l’ombre qui l’habitait. Il comprend qu’Alexander et lui sont deux individus distincts mais connectés par un « souffle immortel ». La guérison des vivants soigne aussi les morts. Il se sent transformé, libéré d’une violence inexplicable qui l’habitait depuis toujours.

En conclusion

 

Dans *Lorsque j’étais quelqu’un d’autre*, Stéphane Allix nous présente une enquête fascinante et troublante sur les mystères de la conscience et de la mémoire. À travers sa quête pour comprendre sa vision d’une vie antérieure comme officier SS, l’auteur soulève des questions profondes sur notre identité, notre responsabilité face à l’Histoire et notre capacité à évoluer spirituellement.

 

Son approche méthodique, combinant recherche historique rigoureuse et exploration intérieure, offre un regard unique sur la possibilité de la réincarnation. Plus qu’un simple récit sur les vies antérieures, ce livre nous invite à examiner les forces d’ombre et de lumière qui coexistent en chacun de nous et à réfléchir sur notre propre parcours d’âme à travers le temps.

 

 

À propos de Stéphane Allix

stéphane allix portrait

Stéphane Allix est un journaliste, auteur et réalisateur français. Ancien reporter de guerre, il a fondé l’INREES (Institut de Recherche sur les Expériences Extraordinaires) et a présenté l’émission « Enquêtes extraordinaires » sur M6. Après avoir perdu son frère puis son père, il a entamé des recherches approfondies sur la mort et la conscience, devenant une référence dans le domaine des expériences extraordinaires et de la spiritualité contemporaine.

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