paresse

Pourquoi bronzer idiot est un must : éloge de la paresse

Psycho

11 septembre 2018

[social_warfare]

Temps de lecture moyen : 3 min 

Jetons aux orties l’utilité obsessionnelle de notre temps. Le temps des vacances, renouons avec le verbe être dans sa forme la plus dépouillée : la paresse.

En moins de 20 ans, nous sommes passés du « snail mail » au « e-mail », du courrier postal au courrier électronique.

Le progrès technologique, celui-ci et tous les autres, nous ont habitués à l’hyper-rapidité, à l’ultra-performance. Celle des machines et par extension, la nôtre.

Même les livres dits de « développement personnel » nous engagent à l’efficacité, à l’organisation rigoureuse de notre temps, à un lever matinal pour en faire encore plus.

Sauf que… l’être humain a ses propres rythmes, presqu’aussi immuables que celui des saisons : nous avons besoin de phases de sommeil et d’éveil, besoin de travailler comme de nous reposer.

Ces alternances sont indispensables à notre équilibre.

C’est ce que nous oublions trop souvent, pris dans le mirage de la technologie qui ne dort jamais.

Rappelez-vous le temps où, enfant, vous mourriez d’ennui dans votre chambre et où vous ne saviez pas quoi faire. Vous souvenez-vous de la saveur qu’avait l’occupation satisfaisante que vous trouviez par la suite ?

Je vous invite à renouer avec votre humanité et à profiter de l’été pour … ne rien faire, buller, paresser, oui, et même, pourquoi pas, bronzer idiot.

C’est la meilleure recette pour faire le plein d’énergie pendant vos vacances, pour prendre de la distance par rapport à votre quotidien hyper connecté, pour vous évader de votre emploi du temps trop chargé.

Mettez votre esprit au repos et prélassez-vous dans la paresse

Pour cela, il n’y a pas vraiment de règle. Voici quelques pistes à suivre si vous êtes en panne d’inspiration :

  • Suivez vos envies.
  • Acceptez l’ennui.
  • Laissez votre mental vagabonder où il lui plaira.
  • Écoutez votre intuition.
  • Désencombrez votre temps.
  • Faites des choses inutiles.

Prolongez l’expérience aussi longtemps que possible.

Lorsque vous reviendrez à la « vraie vie », vous sentirez une force nouvelle vous donner des ailes, un contentement qui puise ses racines dans la prise de recul, une sérénité qui accompagne la déconnexion mentale.

Si vous n’arrivez pas à lâcher prise complètement, exercez-vous sur une petite durée, une heure par jour ou un jour par semaine.

C’est le premier pas vers l’équilibre à retrouver. Certains appellent cela de la paresse, d’autres de la « méditation de pleine conscience ».

 

Crédit photo : Photo by Vu Thu Giang on Unsplash

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Barbara Reibel Coach Happiness

Barbara Reibel

Coach Happiness, Auteure et Blogueuse
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