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Le Rolfing : la méthode d’Ida Rolf
par France Hatt-Arnold

Santé

22 octobre 2020

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Temps de lecture : 10 min

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Le Rolfing est une méthode originale fondée par Ida Rolf, qui vise à une meilleure organisation de la posture par l’intégration de la force gravitationnelle et la manipulation des fascias – le tissu conjonctif qui enveloppe tous nos muscles et nos organes. 

« Lorsque le corps fonctionne de manière appropriée, la force gravitationnelle peut le traverser sans encombre ; c’est alors qu’il retrouve spontanément sa santé. »
Dr Ida Rolf, fondatrice de la méthode

Présentation de Rolfing : la méthode d’Ida Rolf (éditions Quintessence, 2020)

Méthode thérapeutique manuelle de remise d’aplomb progressive de l’organisme, le Rolfing permet, par un travail et un toucher personnalisé sur les fascias (le tissu conjonctif qui relie muscles, os, viscères et méninges), de redonner au corps souplesse et aisance.

En nous apprenant à utiliser la force gravitaire dans nos postures et mouvements, des plus simples (respiration, marche, assise) aux plus sophistiqués (pratique d’un sport ou d’un instrument de musique, méditation, etc.), le Rolfing se révèle un puissant outil de réalisation personnelle.

La première partie de l’ouvrage aborde le parcours d’Ida Rolf et les principes théoriques de sa discipline. L’auteure présente ensuite l’expérience du Rolfing et ses domaines d’application : mauvaises postures, stress, tensions, mobilité difficile, douleurs chroniques, maux musculaires et articulaires, dont les symptômes pourront être soulagés afin de retrouver bien-être, fluidité, ancrage et équilibre. Un chapitre est consacré à l’importance du toucher, dont le Rolfing en particulier, dans les soins.

Dans la dernière partie, accompagnée de nombreuses illustrations, France fait le point sur la composition et les fonctions du système de fascia et des tissus conjonctifs, ainsi que sur les recherches effectuées sur le Rolfing et l’Intégration Structurale.

Cet ouvrage a pour objectif de faire découvrir cette approche éprouvée à toutes celles et ceux qui aspirent à s’ouvrir au monde avec plus de sécurité et de confiance.

Qu’apprend-on dans Le Rolfing : la méthode d’Ida Rolf ?

Le livre amène une connaissance à la fois théorique et pratique du Rolfing.

Sont abordés notamment :

 

  • La force de gravité
  • Les fascias
  • L’approche holistique du Rolfing
  • La recette de base du Rolfing
  • Le déroulement d’une séance
  • Les neurones miroirs
  • Les perceptions multiples
  • Le facteur temporel
  • Les nouvelles associations
  • Le besoin d’être touché
  • Intérêt et bénéfices du Rolfing

Rolfing et force de gravité

La doctoresse Ida Rolf a développé ses recherches et son enseignement à partir de cette intuition : l’importance des effets de la gravité sur le développement humain et son bien-être. Pionnière dans les années 1960, elle émettait l’hypothèse que « le développement humain est en grande partie influencé par l’environnement, il est par conséquent indissociable de la pesanteur…La relation entre l’humain et la force gravitaire peut soutenir et renforcer le développement humain ou au contraire participer à sa désorganisation ».

 

En effet, pour tenir debout et déployer nos mouvements, nous avons besoin de construire notre équilibre autour de deux pôles : notre rapport au sol et notre rapport à l’espace. C’est dans la relation même de ces deux pôles qu’émerge la perception d’un axe autour duquel notre organisme est engagé et qu’Ida Rolf appelle « the Line. »

 

Elle développe alors le concept d’Intégration Structurale (« postural integration ») basé sur l’observation que structure physique, posture et mouvement sont soumis aux lois de la gravité et peuvent-être soutenus par cette dernière plutôt qu’appesantis par elle. Elle met alors sur pied une série de 10 séances. Une des notions qui lui tient à cœur est de considérer que le corps a besoin d’allongement et d’équilibre. 

 

Selon Ida Rolf, la gravité est à la fois l’outil et le thérapeute. La contribution du thérapeute « rolfeur » est de diriger le flux de la gravité en réorganisant le corps comme s’il était un câble électrique, afin que la force gravitaire y afflue.

 

En effet nous constatons que quelques millimètres peuvent changer les appuis qui déboîte une articulation, un pied, un genou, une hanche, produisant une tension qui remonte jusqu’à la nuque ou inversement qui vient de la nuque, de l’oreille interne plus précisément et trouble l’aisance les sens de la cheville, du genou ou de la hanche. C’est bien la relation entre chacune des parties du corps qu’il faut examiner, réorganiser et permettre de s’articuler au mieux.

rolfing force de gravité

Les fascias comme organes de la posture

Les fascias sont présents dans l’ensemble du corps. Ils enveloppent toutes les structures individuelles telles que muscles, os, organes, vaisseaux, nerfs et constituent tendons et ligaments. Les fascias permettent que toutes ces structures soient organisées et connectées entre elles à travers un réseau multidirectionnel qui s’étend dans tout le corps. Pour cette raison, on les appelle aussi « tissu conjonctif ».

 

Ils contiennent beaucoup d’éléments fluides, affichent un haut niveau de résistance à la traction, permettent aux muscles de glisser sans effort et aux articulations de fonctionner librement.

 

Quand ils sont en bonne santé, les fascias forment un tissu continu qui peut s’adapter à différents types de contraintes liées aux mouvements et aux étirements : aussi les fascias protègent-ils muscles et articulations des chocs localisés en répartissant l’énergie dans leur réseau.

 

Le travail particulier qu’Ida Rolf propose sur les fascias est révolutionnaire. Au milieu du XXe siècle le muscle est à l’honneur et dans la plupart des ouvrages anatomiques le fascia, appelé aussi tissu conjonctif, est soigneusement enlevé pour que l’on puisse admirer la taille, la forme des muscles et analyser leurs fonctions.

 

Pour Ida Rolf, le réseau myofascial, qu’elle appelle l’organe de la posture, se révèle être une clé déterminante dans l’alignement corporel, la posture et l’exécution facile des mouvements. En modifiant par un toucher précis et diversifié le réseau des tissus conjonctif – ou fascias –qui enrobent nos fibres musculaires, muscles, groupes musculaires, viscères, vaisseaux sanguins, nerfs, méninges, la structure et la posture gravitaire peuvent être réorganisées et les conditions de santé améliorées.

 

Sa compréhension du rôle des fascias en tant que suspenseurs de l’ossature et distributeurs de sélecteur mécanique nous fait entrevoir le réseau des fascia comme un véritable organe postural, plus ou moins soutenu selon l’échange qu’il entretient avec son environnement direct, et en particulier avec la force de gravitation.

 

En cela, elle se réfère au concept de structures de « tenségrité » de l’architecte Buckminster Fuller, inventeur du dôme géodésique. Au sein de cette structure une pression locale altère la géométrie de tout l’ensemble. Dans le cas de la structure de l’organisme humain, on comprend que tout incident, chute, intervention chirurgicale ou simple compression corporelle altère la plasticité de l’ensemble de notre organisme.

 

Des techniques spéciales de Rolfing peuvent contribuer à rendre les tissus plus fluides, plus réguliers et uniformes, permettant ainsi aux couches de fascias de mieux glisser les unes sur les autres. Cette motilité interne des tissus soutient et soulage les articulations.

rolfing tenségrité

Approche holistique du Rolfing

La méthode du Rolfing Intégration partage avec d’autres méthodes une approche holistique de la personne et une prise en compte de sa relation à l’environnement pour penser le geste et son potentiel d’action.

 

Ida Rolf a été influencée par différentes méthodes posturales répandues aux États-Unis dans la première moitié du XXe siècle, parmi lesquelles :

– Le système d’éducation de l’Australien Matthias Alexander nommé « Technique Alexander », qui met en avant le fonctionnement naturel de l’organisme dans ses activités quotidiennes ;

– Le mouvement gymnique de l’allemande Elsa Gindler se basant sur la respiration, la détente et la tonicité en rapport avec la gravité ;

– La méthode de l’allemande Charlotte Selvert, pionnière du « Sensory Awareness » ou de l’expérience via les sens ;

– Le « Mensendieck System » d’exercices fonctionnels de la Hollandaise américaine Bess Mensendieck, ayant pour objectif d’harmoniser la relation entre système nerveux, os et muscles, améliorant ainsi respiration, posture et mouvement ;

– La méthode Feldenkrais, de l’Israélien d’origine russe Mosche Feldenkrais, méthode selon laquelle le faite de prendre conscience de comment l’on bouge permet de se soigner.

– Le yoga et le tantrisme qu’elle étudie avec Pierre Bernard, connu pour être l’un des premiers Américains à introduire ces pratiques aux États-Unis dès 1905.

 

Recette de base du Rolfing

Le Rolfing s’exerce par une approche manuelle et éducative en séance individuelle. Chacune des 10 séances de la recette de base proposée par Ida Rolf souligne l’objectif fonctionnel à atteindre, donnant plus d’aplomb à l’organisme, lui permettant un alignement propice à accueillir sans contrainte, voir à contrebalancer, la force gravitationnelle qui nous rattache au sol et nous traverse.

 

Pour les premières séances, elle parle de libérer la respiration en encourageant l’indépendance du bassin et des bras par rapport à la cage thoracique. Elle cherche aussi à restaurer la dynamique de la marche, des pieds et des jambes jusqu’à la colonne vertébrale. Les côtés gauche et droit prennent de l’expansion, tout en étant plus stables. Progressivement, les parties viscérales retrouvent leur lit et se détendent.

 

Ida Rolf indique l’importance que le corps se prépare à chaque mouvement. Le patient participe donc activement au mouvement. Par exemple lorsque le patient est couché sur la table et que les jambes sont travaillées, il lui est demandé de fléchir les genoux et les chevilles, simulant ainsi les mouvements de la marche, en initiant le mouvement à partir de sa musculature profonde.

 

Le corps reflète la personnalité et aucune psychothérapie, aussi remarquable soit-elle, ne s’avère aussi profonde, efficace et durable que lorsqu’il y a un changement concomitant dans l’organisme.

L’expérience du Rolfing : déroulement d’une séance

La séance est constitué de plusieurs étapes qui se succèdent et se renforcent. Il y a d’abord un temps pour faire connaissance, durant lequel une prise de note est effectuée, d’une part pour savoir ce qui amène la personne à entamer les séances de Rolfing et d’autre part, pour avoir à disposition les éventuelles antécédents clinique du patient.

 

Selon ce qui a été dit, vu ou révélé, le Rolfeur va proposer à la personne de se lever et de marcher. Le patient va prendre un temps pour explorer ses sensations, ses tensions, ses perceptions confortables ou dérangeantes dans la marche, tandis que le Rolfeur va prendre en compte par son écoute gravitaire ce qu’il voit et entend de l’expérience du patient. 

 

L’écoute gravitaire met en lumière l’orientation gravitaire, c’est-à-dire la manière dont on va s’orienter par rapport au sol et par rapport à l’espace avant même l’exécution d’un mouvement, pour simplement s’assurer de notre équilibre et ne pas tomber. L’expérience du poids lors de la perception du mouvement et du geste en est la clé. Comment est-il utilisé et distribué pendant le geste exécuté ?

 

Le Rolfeur propose ensuite une stratégie d’intervention, c’est-à-dire un temps dédié à la manipulation des fascias, en position couchée sur une table de massage, que ce soit sur le dos, sur le côté ou à plat ventre, en position assise et enfin debout.

 

Différent tests manuels vont permettre d’approcher les symptômes dans leur globalité et d’affiner une stratégie personnalisée. Avec ses mains, ses doigts et ses avant-bras, le Rolfeur travaille progressivement sur les fascias choisis, les manipulations redonnant souplesse et fluidité aux différents tissus, dont le tonus se redistribue progressivement.

 

Tout en se détendant, le patient est amené à accueillir les perceptions que procurent les manipulations.

 

La marche après la séance est un moment précieux où beaucoup de nouvelles informations sont révélées et s’intègrent peu à peu. Ce temps est consacré à l’observation d’une gestuelle encore inconnue et d’une posture à prendre avec soi.

Neurones miroirs

Il peut paraître étonnant de capter les mouvements de quelqu’un de cette manière et pourtant nous le faisons assez naturellement sans nous en rendre compte dans notre quotidien lorsque nous remarquons la lourdeur ou au contraire la légèreté des pas de quelqu’un et que selon le son des pas d’un proche nous pouvons identifier son état d’âme. 

 

Le rôle des neurones miroirs, exploré depuis deux décennies, explique en partie les phénomènes de résonance que l’on a avec la gestuelle et l’équilibre d’autrui.

 

Chez l’humain, c’est dans la zone du lobe frontal que les neurones miroirs s’activent, seulement durant l’observation d’une action. Ces neurones seraient à la base de tous nos comportements sociaux, de nos conduites d’imitation et d’apprentissage, du langage et de la compréhension d’autrui. 

 

Les Rolfeurs apprennent à ressentir investir et comprendre autant que possible leurs propres habitudes à s’orienter par rapport au sol et à l’espace. Afin de comprendre le répertoire moteur de leurs patients, ils marchent avec eux, les regardent, les écoutent. C’est une manière organique d’être présents à la réalité et cela leur permet d’entrevoir ce que la gestuelle de leurs patients permet ou inhibe.

Perceptions multiples

La force de gravitation est une invariante, le seul facteur qui nous rassemble tous, humains animaux et végétaux, présente dès notre apparition sur terre et avec laquelle nous jonglons. 

 

Le langage du corps est parfois plus éloquent que le langage verbal et les mots ne sont pas toujours indispensables. Nous avons mille manières de parler de notre rapport à la force de gravitation, comme l’indiquent nos expressions langagières : avoir les pieds sur terre, avoir la tête sur les épaules, ne pas manquer d’air, se lever du mauvais pied, etc.

 

Le Rolfing parle de quatre « articulations » corporelles perceptives avec lesquelles nous pouvons moduler notre posture : le haut et le bas, l’avant et l’arrière, le côté gauche et le côté droit, le dedans et le dehors.

 

En partant du ressenti de son propre poids, en le laissant se manifester et simplifier, il va être progressivement possible de trouver un alignement permettant de découvrir l’accélération opposée à celle de la gravitation, qui va vers le haut et donne aisance, légèreté, ouverture à son environnement ambiant, lors du déplacement.

 

Le processus du Rolfing va amener les patients à « être » plutôt qu’à « faire ». Cela requiert une motivation des patients à être présents, avec ou sans mots, à leurs états divers quels qu’il soient. 

Le facteur temporel lors de la coordination des mouvements

Lorsqu’on parle de l’équilibre gravitaire dans le mouvement, la prise en compte du temps est incontournable. Son implication est palpable dans toutes nos coordinations, y compris celle de la respiration.  « J’ai de l’allant », « Tout va trop vite » « Ça traîne, je m’impatiente », tout cela nous parle d’un rythme interne avec lequel nous avons besoin de nous sentir cohérents, afin de bouger et de fonctionner au mieux.

 

Différentes vitesses de réaction et d’inertie dans les diverses parties du corps nous donne une impression de morcellement et ne répondent pas aux besoins de se sentir unifié.

 

Faire de nouvelles associations

Il n’y a pas de mauvaises postures. Chacune a sa raison d’être et révèle d’une manière expressive sa manière propre de gérer la force de gravitation.

 

Une posture est le résultat de coordinations répétitives adoptées qui ne sont pas toujours heureuses pour l’équilibre durable de l’organisme : elles ont des répercussions d’ordre mécanique, puis structurel.

Il est donc vital de donner les moyens aux personnes de se construire un imaginaire du corps propre à les encourager, voire à les soigner, en renouant avec une sensation de repos, d’espace, d’adossement, d’ouverture, d’échange, de dynamisme et de force.

Dans un monde en perpétuelle mutation, avoir accès à une sécurité interne et avoir une attention à sa gestuelle facilite les rapports avec autrui.

 

rolfing articulations corporelles

Le besoin d’être touché

La révolution industrielle, dont les recherches scientifiques et techniques culminent au milieu du XIXe siècle, amène dans son sillage la notion de l’organisme comme « corps machine ». La médecine qui devient dès lors industrie, fait en sorte que les patients, dans leur processus de guérison, deviennent les maillons de son énorme chaîne de montage. Dans ce contexte, l’usage du toucher n’a pratiquement plus sa place.

 

Heureusement, il subsiste au milieu du XIXe siècle, particulièrement dans les campagnes quelques rebouteux qu’on nomme en Europe les « Rhabilleurs » ou les « Renoueurs », aux États-Unis les « Bone Settler ». Il faut attendre la moitié du XXe siècle pour que le toucher reprenne ses droits dans les soins.

 

Le sens du toucher est le premier à s’installer chez l’embryon et le dernier à rester lorsque l’on prend de l’âge. Avant l’image, l’odeur, le goût ou l’ouïe, nous expérimentons la présence de l’autre par le sens du toucher, un sens clairement réciproque : on ne peut toucher quelqu’un sans l’être aussi soi-même.

 

Le besoin de stimulation tactile est reconnu chez les nouveau-nés qui, s’il s’en sont privés, ne survivent pas.

Intérêt et bénéfices du Rolfing

Le corps joue souvent le rôle d’un baromètre en lien avec toutes nos expériences vécues. Le Rolfing répond à l’appel de celles et ceux qui se sentent inconfortables, diminués et en souffrance, ou qui souhaitent simplement établir un lien plus joyeux avec leur corps. 

 

De manière préventive, en libérant les blocages qui s’installent lors de mouvements répétitifs inadéquats de notre coordination, le Rolfing évite qu’ils ne se transforment en une quelconque pathologie. 

J’aime bien 👍

    • L’importance de la force de gravité sur notre posture
    • Le rôle longtemps méconnu des fascias 
    • Les illustrations qui permettent de mieux comprendre les manipulations

J’aime moins 👎

  • J’aurais aimé que l’auteure approfondisse le lien entre soutien corporel et psychisme

 

Ida Rolf

 

France Hatt-Arnold

Ida Rolf

Ida Pauline Rolf (1896–1979) a grandi dans le Bronx, à New York. C’est l’une des premières femmes américaines à avoir obtenu un doctorat en biochimie à l’université de médecine et chirurgie de Colombia à New York en 1920. Elle développe sa méthode d’abord appelée Intégration Structurale (ou Rolfing) à partir des années 1940 aux USA. En 1971 elle fonde l’institut de Rolfing à Boulder dans le Colorado où il se trouve toujours aujourd’hui.

France-Hatt-Arnold_European_Rolfing_Association

France Hatt-Arnold étudie les techniques de massage à la « Boulder School of Massage Therapy » aux États-Unis. C’est à Boulder qu’elle trouve l’Institut de Dr Ida Pauline Rolf et s’intéresse au Rolfing et au Rolfing Mouvement. Elle l’étudie et installe sa pratique à Genève en 1986. En 2013, elle crée l’Académie Francophone de Rolfing Intégration Structurale (AFRIS) et met sur pied la première formation francophone de Rolfing.

 

Voir aussi : rolfing.fr

 

 

 

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Barbara Reibel Coach Happiness

Barbara Reibel

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2 Commentaires

  1. Joëlle Lorente

    J adore cela me parle

    Réponse
    • Barbara Reibel

      Oui, c’est super intéressant comme méthode !
      Cordialement
      Barbara

      Réponse

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