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Le Syndrome du Gisant
par le Dr Salomon Sellam

Psycho, New Age

3 février 2014

[social_warfare]

Temps de lecture : 4 min

Le syndrome du gisant est la réparation automatique transgénérationnelle d’un ou de plusieurs décès injustifiés, injustifiables. Les conséquences de cette réparation vont produire soit une maladie organique, soit une maladie psychique, un mal-être.

« Plus on met de la conscience dans les actes de notre vie quotidienne, moins l’inconscient se manifeste » 

La réparation transgénérationnelle

Le Docteur Salomon Sellam a a appelé Syndrome du Gisant la mise en route d’une dynamique automatique de réparation transgénérationnelle à la suite d’un drame familial à type de décès ressenti comme trop prématuré, « non admis », injustifié/injustifiable et ses répercussions généalogiques sur plusieurs générations pouvant aboutir à des conséquences médicales, psychologiques ou psychiatriques.

Au cours de sa vie, l’être humain passe par six instants clés : sa date de conception, sa date de naissance, sa date d’autonomie (lorsqu’il quitte le cocon familial), le moment où il devient parent, puis grand-parent et enfin la date de son décès. Quand cet “emploi du temps de vie” est respecté, toute la famille admet le départ d’un être cher. Mais quand la ligne de vie s’interrompt trop rapidement, des mécanismes transgénérationnels tout à fait inconscients se mettent en place.

Les signes cliniques d’un « gisant »

En analysant les dossiers de ses patients, le Dr Sellam a répertorié un certain nombre de signes cliniques permettant de repérer un “gisant”. Cela peut être au travers de son discours (voix calme, monocorde, impression de ne pas vivre sa vie, d’être à côté de ses pompes), de son attitude physique ( immobilité, dort sur le dos, les bras le long du corps, ronflement, bruxisme = grincement de dent), de certaines maladies qu’il peut présenter (paralysies, maladie de Parkinson, sclérose en plaque, polyarthrite rhumatoïde, toutes les maladies psychiques et surtout la schizophrénie, hyperactivité, autisme…), de ses tenues vestimentaires (prédilection pour le noir), de sa préférence pour les pièces sombres, pour l’absence de bruit, de sa tendance à la frilosité, de son goût pour les cimetières, quelque fois aussi pour les sports extrêmes, de son prénom, etc.

Arbre généalogique : la mémoire du gisant

Bien entendu, présenter telle ou telle caractéristique d’un gisant ne signifie pas obligatoirement la présence d’une mémoire de fantôme. Il faut alors en chercher les preuves formelles qui, selon le Dr Salomon Sellam, sont inscrites dans l’arbre généalogique, source intarissable de renseignements cachés à notre conscience.

Le point G : date de naissance + 9 mois

Un gisant est une personne conçue et née après le décès d’un aïeul dont la date de naissance, entre autre, correspond à une des dates (naissance, conception, décès) de cet aïeul. C’est aussi un enfant qui nait après un décès, une fausse couche, une IVG d’un enfant de sa fratrie.

Ce qui va réellement caractériser un gisant, c’est la coïncidence de son “point G”, autrement dit sa date de naissance + 9 mois (= temps d’une gestation symbolique, à la fin de laquelle le gisant rencontre symboliquement le défunt) avec la date de naissance, de décès ou de conception d’un défunt.

Pour repérer plus facilement les dates sur un arbre généalogique, le Dr Sellam propose d’établir des “axes mensuels trangénérationnels”. Une personne née en avril a été conçue en juillet et son point G se situe en janvier. C’est donc sur l’axe janvier/avril/juillet qu’il faut rechercher les personnes avec lesquelles elle est liée. De même, un écart admissible de 1 semaine, avant et après la date de naissance est toléré. Une personne née le 10 avril doit donc considérer les dates comprises entre le 3 et le 17 du mois.

Pour visualiser les correspondances de dates, on peut tracer la ligne de vie du défunt et celle du gisant comme ci-dessous en notant les dates clés :

Ligne de vie du défunt : date de conception date de naissance date de décès

———————————————————————————————————————————

Ligne de vie du gisant : date de conception date de naissance point G

Ce travail de détective une fois réalisé, et si des correspondances de dates on bien été trouvées, la simple prise de conscience suffit généralement à “guérir” le gisant, c’est-à-dire à lui permettre de s’autoriser à effectuer les deuils que ses ascendants n’ont pas pu faire.

Point V comme Vie

Lorsqu’on dessine un cercle qui représente les 12 mois de l’année et que l’on y fait figurer les dates de conception, naissance et point G, on constate qu’il reste un point vide sur ce cadran temporel, que le Dr Sallam a baptisé point V, comme Vie.

Ce point pourrait constituer une sorte de “porte de sortie” de notre arbre généalogique, une fourchette temporelle au cours de laquelle nous pouvons évoluer pour accéder à un autre palier de notre croissance personnelle. Une personne de notre entourage née autour de notre point V serait plus ou moins déterminante pour notre évolution personnelle. Elle représenterait une sorte d’opposée calendaire et une alliée psychologique.

En conclusion, détecter et décoder le syndrome du gisant dans notre vie nous permet une prise de conscience souvent accompagnée d’améliorations physiques et/ou psychologiques.

À noter que Géraldine Fabre a rédigé pour le compte de l’observatoire zététique une critique du Syndrome du Gisant qui conteste la valeur scientifique des preuves avancées par l’auteur, sans toutefois en diminuer le mérite et les améliorations cliniques constatées sur ses patients.

Salomon Sellam

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Né en 1955 en Algérie, Salomon Sellam est docteur en médecine et psychosomaticien. Formateur, praticien et conférencier international, il a écrit de nombreux ouvrages de psychosomatique dont L’Encyclopédie des états d’âme à l’origine de nos maladies ou Mon corps est malade, il serait temps que je parle. Il a fondé les éditions Bérangel, 

 

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Barbara Reibel Coach Happiness

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Coach Happiness, Auteure et Blogueuse
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14 Commentaires

  1. Pat

    Bonjour, dans le traitement de la libération (lettre ou paroles qu’on adressent à l’ancêtre pour lui rendre « ce qu’il lui appartient ») je trouve qu’il y a une forte similitude avec la libération d’une âme « bloquée », celle du défunt qui suit sa descendance ou son clan familial.
    Qu’en pensez vous?
    (you tube Comment libérer les mémoires familiales et ancestrales – Odile Bruckert / Lilou Macé)

    Réponse
    • Barbara Reibel

      Oui en effet ! Je n’avais pas fait le parallèle, merci pour votre partage 😉
      Barbara

      Réponse
    • Barbara Reibel

      Merci Nicolas pour ce lien.
      J’aime beaucoup l’analyse de Géraldine Favre (que j’avais déjà lu) et que je considère très objective. Elle rappelle qu’il ne faut pas suivre aveuglément telle ou telle méthode, fût-elle séduisante pour expliquer son mal-être. Ne pas s’en remettre à une quelconque doctrine est libérateur. Cela n’empêche pas d’avoir besoin de béquilles pour réparer certaines blessures. Pour moi, le syndrome du gisant fait partie précisément de ce type de « béquilles », et s’il nous aide à mieux vivre alors nous aurions tort de nous en passer !
      Cordialement
      Barbara

      Réponse
  2. Brigitte Goupil

    Bonjour
    Je n’ai pas retrouvé la critique du livre dans l’observatoire zététique ni la trace de Géraldine Fabre. est ce que cela est bien réel?

    Réponse
    • Barbara Reibel

      Re-bonjour,
      en effet, l’article n’est plus en ligne. Je vais poster les photos de l’impression que j’en avais faite. Elles ne sont pas de très bonnes qualités mais vous pourrez les lire.
      A très vite
      Barbara

      Réponse
  3. Brigitte Goupil

    Bonjour, Je suis très interpellée par le syndrome du gisant qui m’a permis de dénouer des deuils familiaux anciens jamais faits.
    Dans la comparaison des dates, il y a une donnée pour laquelle il me manque un élément que je ne trouve pas dans le livre.
    Alors que Salomon Sellam donne les explications pour les différentes possibilités, ( chapitre 3, pages 122 à 127 ) il n’en donne pas pour les deuxième et troisième possibilité. A moins que ce soit la même explication que la quatrième?
    D’autre part, j’ai relu le livre et je ne parviens pas à retrouver l’explication de la « SARL ». Pouvez vous m’aider?
    Cordialement.Brigitte.

    Réponse
    • Barbara Reibel

      Bonjour Brigitte,
      C’est un livre qui m’a beaucoup interpellée à l’époque aussi ;-). Malheureusement, je ne peux pas vous répondre à la place de l’auteur. Je vous invite à lui adresser un mail à : contact@berangel.com ou en passant par sa page Facebook : Psychosomatique Clinique et Humaniste du Dr. Salomon Sellam
      Bon cheminement !
      Barbara

      Réponse
  4. Corman

    Bonjour,
    Je recherche un thérapeute sur la Bretagne (précisément sur le 56) qui sait traiter le syndrome du gisant. Auriez-vous un contact à me communiquer?
    Merci d’avance

    Réponse
    • En 1 mot

      Bonjour B.,
      Je n’ai malheureusement pas de telle liste ; je vous invite à demander conseil auprès de Salomon Sellam lui-même, via son site internet : http://www.salomon-sellam.org/
      Bon cheminement,
      Barbara

      Réponse
  5. FOURNIER EVELYNE

    J’aimerais savoir où consulte le DR SELMAN ?
    Merci

    Réponse
    • Barbara

      Bonjour Evelyne,
      j’ignore si le Dr Salomon Sellam assure toujours des consultations, encore moins s’il prend de nouveaux patients.
      Je vous suggère de l’appeler ou de lui écrire à cette adresse trouvée sur le net :
      Salomon Sellam
      10 Rue Fallières
      34725 Saint-André-de-Sangonis
      Tél. 04 67 54 17 20

      N’hésitez pas à poster des informations suite à votre démarche, je suis sûre que d’autres personnes seraient intéressées.
      Merci,
      Barbara

      Réponse
      • Christine Roche

        Bjr très intéressée moi aussi de ^ rencontrer le docteur Sellam car de part mon histoire je suis la gisante de ma grand mère maternelle toute ma vie j ai eu l impression de ne pas être à ma place lourde chape de plomb et cette fidélité familiale j en ai ras le bol merci pour les coordonnées bon mercredi
        Christine

        Réponse
        • Barbara Reibel

          Avec plaisir Christiane !
          Bon cheminement à vous
          Barbara

          Réponse

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